A la faveur du sommet citoyen ouest-africain sur la bonne gouvernance, l’alternance et la démocratie, le président Patrice Talon a renouvelé ce samedi son engagement à passer le témoin au terme de son second mandat. Une décision qui suscite des inquiétudes au sein de la mouvance.
Le samedi 10 juillet dernier, Patrice Talon a pris, à l’occasion du sommet citoyen ouest-africain sur la bonne gouvernance, l’alternance et la démocratie, l’engagement de ne pas briguer un troisième mandat.
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« …Bien que ce relais que je viens de saisir avec beaucoup de responsabilités, (…) et, devant vous, combien je m’engage et vous prends à témoin pour passer ce relais dans le troisième dimanche du mois de mai 2026 à celui qui aura la confiance du peuple béninois« , avait solennellement affirmé le président Patrice Talon le samedi 10 Juillet dernier.
Un engagement qui suscite inquiétude au sein de la mouvance
Interrogé sur la décision de l’actuel locataire de la Marina à passer le témoin en mai 2026 à un autre président, Lucien Houngnibo, un acteur politique de la mouvance au pouvoir, n’a pas caché ses inquiétudes.
« Moi, j’ai trop peur quand il va partir, c’est mon inquiétude », confie le député de la 5ème circonscription électorale.
L’acteur politique estime que l’actuel chef de l’Etat a mis la barre si haut qu’il se demande s’il y aura un autre homme aussi courageux pour maintenir le cap.
Pour rassurer sur sa position et anticiper sur toute interprétation, il affirme qu’il n’est pas dans une démarche de quelqu’un qui sollicite la révision de la Constitution pour un troisième mandat.
Cependant, il a tenu à conseiller le chef de l’Etat à ne pas choisir un dauphin qui ne serait pas à la hauteur de la continuité des chantiers en cours.