En réponse à une dénonciation d’un « harceleur et violeur pas comme les autres » par la journaliste Angela Kpéidja, l’Institut National de la Femme a lancé un appel à témoignage le vendredi 15 mars 2024.
Dans un communiqué consulté par BENIN WEB TV, l’Institut National de la Femme (INF) a réagi promptement à l’alerte de la journaliste Angéla Kpéidja sur des agissements d’un « harceleur et violeur pas comme les autres ».
« Il nous a été donné de constater que dans un post en date du 13 mars 2024, Mme Angéla Kpéidja, a fait part à l’opinion publique, sur sa page Facebook, des agissements d’un « harceleur et violeur pas comme les autres », a réagi l’INF.
En effet, les éléments rapportés par Angéla Kpéidja, notamment la nature des infractions y dénoncées ont mis en alerte depuis lors, l’institut national de la femme dont la mission est d’Å“uvrer à la promotion de la femme aux plans politique, économique, social, et culturel et aussi bien dans la sphère publique que privée et de lutter contre toutes les formes de discrimination et de violence à l’égard de la femme.
Très vite, un dossier a été immédiatement ouvert contre X par l’INF. Ensuite, Angéla Kpéidja a été saisie par l’INF qui lui a exprimé son appréciation pour ses efforts pour libérer la parole des victimes de violences sexuelles et sexistes d’une part mais également pour réquérir d’elle l’identité du présumé harceleur et violeur.
Selon le communiqué consulté par BENIN WEB TV, Angéla Kpéidj a été invitée par l’INF à communiquer tout élément de preuve dont elle disposerait et pouvant concourir à étayer le dossier à des fins de poursuites judiciaires contre le présumé harceleur et violeur.
Un appel à témoignage lancé
A travers son communiqué, l’institut national de la femme a lancé un appel à témoignage afin que toute personne détentrice d’informations probantes sur l’identité et les agissements du présumé harceleur et violeur les communique sans délai à ses services compétents notamment via le numéro d’alerte : le 51 07 88 88 (disponible sur Whatsapp).
Dans son communiqué, l’institut national de la femme a tenu à rassurer les Béninoises et Béninois quant à sa pleine implication pour la manifestation de la vérité dans ce dossier. « Sur toutes les formes de discrimination et de violence à l’égard de la femme en général et sur les crimes sexuels en particulier, notre ligne de conduite reste invariablement la même: Tolérance Zéro », a-t-elle promis.
Un « harceleur et violeur pas comme les autres »
Pour rappel, dans une publication sur sa page facebok, le mercredi 13 mars 2024, Angéla Kpéidja n’a pas fait dans la dentelle pour dénoncer avec véhémence un présumé « harceleur et violeur » qui selon elle n’est pas comme les autres.
A en croire l’auteure du livre Bris de Silence, le présumé « harceleur et violeur pas comme les autres » « a été viré parce que surpris en flagrant délit ».
« L’affaire ne devrait pas éclabousser ce haut lieu de gouvernance qui l’a employé pendant 7 ans. Il a donc masqué son limogeage en parlant d’une « fin de collaboration », a-t-elle alerté. Dans sa dénonciation, Angéla Kpéidja a poussé le bouchon très loin en donnant des indices bien précis sur l’intéressé sans pour autant le nommer.
« Cet ex-chargé de la communication digitale ne semble cependant pas avoir compris la leçon. Il a continué sa sale besogne. Son mode opératoire est extraordinaire. Hypnose, drogue, gris- gris, manipulation et escroquerie, tout y passe.
Au nombre de ses victimes, des jeunes filles en quête d’emploi et de grandes dames mariées qui bien évidemment ont fait le choix du silence. Le pire est qu’il a réussi à s’incruster dans la maison des femmes!!! Découvert et renvoyé, il s’emploie aujourd’hui à faire d’autres victimes avec des appâts d’annonces d’emploi… »; a expliqué Angela Kpédja.
Mieux, elle entend fait cas de ce présumé « harceleur et violeur pas comme les autres » dans le tome 2 de son livre Bris de Silence qui s’annonce à grands pas. « En attendant, attention à vous mes filles, mes sÅ“urs !!! Il y en a qui sont des carriéristes dans le harcèlement et le viol… », a-t-elle mis en garde.
Cette dénonciation d’Angela Kpéidaj sonne comme une alerte pour l’Institut National de la Femme (INF) qui a aussitôt lancé un appel à témoigage sans délai contre X.