Dans un communiqué en date du mercredi 10 avril 2024, le collectif des victimes de l’expropriation à Togbin, a dénoncé l’arrestation de Romaric Boco et appelé à sa libération.
« Arbitraire et injuste« , tels sont les termes utilisés par le collectif des victimes de l’expropriation à Togbin pour qualifier l’arrestation de Romaric Boco. « Nous, membres du Collectif avions appris avec un grand étonnement l’arrestation arbitraire et injuste de notre frère et compagnon de lutte Mr BOCO Romaric dans une accusation d’harcèlement électronique de la part du Ministre du cadre de vie Mr José TONATO« , indique le communiqué du collectif.
Dans son communiqué, le collectif dénonce « avec la dernière rigueur cette arrestation » et dit prendre l’opinion nationale et internationale à témoin dans cette « intimidation » de la part du Ministre. « Cette intimidation ne va guère émousser notre détermination et engagement à défendre ce qui est juste conformément aux lois de la république. Tout le peuple béninois est informé de l’expropriation abusive en cours dans cette zone que dénonce notre compatriote Mr Romaric Boco et les procédures juridiques sont en cours enfin que le droit soit dit« , ajoute le communiqué.
Réitérant que leurs droits ont été bafoués, violentés et foulés au sol, les victimes d’expropriation à Togbin ont précisé que leurs avocats conseils sont à pied d’Å“uvre pour prendre connaissance de la plainte d’accusation et utiliser tous les moyens juridiques pour libérer Romaric Boco.
Pour rappel, le jeune leader du Bloc Républicain, Romaric Boco, a été arrêté et placé en garde à vue le lundi 8 avril 2024. Il est accusé de harcèlement et de menace par voie électronique par le ministre du cadre de vie Mr José TONATO.
Très actif sur les réseaux sociaux, Romaric Boco a fait récemment plusieurs publications sur ses plateformes numériques, notamment sur Facebook, concernant l’affaire de la démolition de maisons à Togbin. Cette affaire met en avant le cas de l’huissier de justice Bérenger Agbogba, que Romaric Boco a vigoureusement défendu. La maison de l’huissier a été détruite suite à la déclaration de la zone d’utilité publique.