Au Bénin, les évêques continuent de tirer à boulets rouges sur la loi n°2021-12 du 20 décembre 2021 modifiant et complétant la loi n°2003-04 du 03 mars 2003 relative à la santé s3xuelle et à la reproduction. Après la promulgation de ladite loi, l’église catholique réaffirme son opposition et invite ses fidèles au respect de la sacralité de la vie humaine.
Malgré sa désapprobation et sa farouche opposition, l’église catholique constate malheureusement que la loi donnant un accès un peu plus libre à l’avortement a été promulguée par le Chef de l’État. Le sujet a été au menu des discussions de la 65e session ordinaire de la Conférence Épiscopale du Bénin (CEB).
Au cours de leur conclave, les évêques du Bénin ont exprimé à nouveau leur vive opposition à la loi. Ils considèrent, en se basant sur la lettre Encyclique Evanglium Vitæ de saint Jean Paul II que « l’avortement direct, c’est-à-dire voulu comme fin ou comme moyen, constitue toujours un désordre moral grave, en tant que meurtre délibéré grave d’un être humain innocent ».
Pour la défense de la vie humaine, la CEB recommande la création et l’opérationalisation dans tous les diocèses des centres d’écoute et d’accompagnement des filles ou femmes en détresse par rapport à une grossesse et l’installation des structures d’accueil en faveur des enfants issus de grossesses difficiles. Des commissions catholiques bioéthiques seront également mises en place pour renforcer la culture de la défense de la vie.
Bonjour ! Je veux le faire aussi.