Sans salaire depuis le début de la rentrée, les Aspirants au Métier d’Enseignant ont commencé à exprimer leur mécontentement. Suite à un mouvement symbolique de protestation mené au CEG Pahou, le Directeur général de l’Agence nationale pour l’emploi (Anpe), Urbain Amègbédji, a fait savoir que les salaires seront débloqués d’ici peu pour l’ensemble des aspirants.
Enfin une nouvelle qui doit faire plaisir aux enseignants aspirants, qui disent ne plus supporter les conditions exécrables de travail depuis le démarrage des activités scolaires 2021-2022. « C’est les salaires de septembre et octobre qui leur sont dus. Lesdits salaires sont déjà envoyés au Trésor. Je crois que dans la semaine, ils auront la bonne nouvelle. Le Trésor va saisir les banques et donc, il n’y a pas de problème. Ils auront de très bonnes nouvelles dans la semaine », a dit Urbain Amègbédji, selon les propos rapportés Fraternité.
Nous avons fixé une borne supérieure et une borne inférieure au contrat. Et comme le disent les Belges, en dehors de ces deux périodes, ils auront à faire les neuf (09) mois. Il n’y a pas de problème là-dessus. Du 20 septembre 2021 au 1er juillet 2022, ils auront à faire 9 mois de travail. Nous prenons le mois plein chaque fois pour qu’ils soient payés, y compris les périodes de congés, chômés et tout cela est pris en compte.
Urbain Amègbédji
Le Directeur général de l’Agence nationale pour l’emploi (Anpe) a profité de son intervention pour inviter les aspirants à mieux prendre connaissance du contrat. « Le contrat tel que c’est défini dans la nouvelle politique du gouvernement fait que nous les payons au mois. Nous ne les payons plus à l’heure mais en veillant quand même à ce qu’ils fassent un minimum d’heure pour qu’ils puissent mériter d’être payés », a-t-il expliqué.
Ils sont plus de 12 000 aspirants au métier d’enseignant déployés en première vague dans les établissements publics. L’aspiranat est une réponse, un nouveau statut dans l’enseignement initié par le régime de la rupture depuis quelques années au Bénin pour résorber un temps soit peu les problèmes de déficit d’enseignants dans les collèges publics.