Le Procureur Général de la Cour d’appel de Cotonou a invité les populations béninoises à la vigilance face à la campagne de publicité menée en faveur de l’École Privée de Santé (EPS) « Sainte Julie ». Dans un communiqué en date du 7 septembre 2023, le Procureur a mis en garde les auteurs de cette campagne qui pourraient induire en erreur les parents des nouveaux bacheliers.
Selon les informations du Procureur Général, « Sainte Julie » « ne figure pas parmi les institutions privées d’enseignement supérieur en santé autorisées à ouvrir au Burkina Faso pour l’année académique 2023-2024 ». Cet établissement est situé notamment à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et à Tenkodogo, et accueille des étudiants étrangers, dont des Béninois.
Le Procureur qualifie de « mal intentionnées » les personnes qui encouragent les parents à inscrire leurs enfants dans cette école qui n’a pas l’autorisation requise, même si elle propose des cours de Licence en sciences infirmières et obstétricales (LSIO). « Ce comportement est contraire à la loi et mérite une répression sévère », a indiqué le magistrat Comlan Christian Adjakas.
Les parents sont invités à la vigilance pour éviter de se faire piéger. Par ailleurs, le Procureur Général a demandé aux propriétaires d’établissements privés situés sur le territoire national de se conformer strictement à la loi.
Il convient de rappeler qu’il y a quelques semaines, les autorités burkinabè ont pris des sanctions contre l’école privée « Sainte Julie ». Elle a été reconnue coupable de violation des dispositions de l’arrêté et du cahier des charges portant sur les conditions de création, d’ouverture, d’exploitation et d’extension des écoles privées de santé au Burkina Faso. L’école a été réprimandée et interdite de recruter de nouveaux élèves à partir de la rentrée académique 2023-2024.