Après la décision de la Cour constitutionnelle qui l’autorise à reprendre son siège au sein du Parlement, l’ancien ministre Hervé Hèhomey a été accueilli ce mardi 13 juin 2023 à l’Assemblée nationale. Pour la circonstance, il a exprimé ses impressions après la longue bataille menée pour retrouver sa place à l’hémicycle.
Autorisé à rejoindre l’Assemblée nationale au détriment de son suppléant Janvier Yahouédéou, Hervé Hèhomey ne boude pas son plaisir. Au micro de Reporter Bénin Monde, il a exprimé sa joie. Il se dit fier d’appartenir au Bénin, « un Bénin qui est résolument sur la route du développement ».
Pour Hervé Hèhomey, son retour au Parlement est « un choix respectueux de l’engagement politique vis-à-vis des populations » qui lui ont accordé leur confiance dans les urnes aux dernières élections législatives. Subtilement, il a tenté d’expliquer pourquoi il a dû arracher le siège des mains de Janvier Yahouédéou.
Hervé Hèhomey a rappelé à l’intention de tous qu’en avril 2019, il avait été élu député et a dû laisser sa place à son suppléant. Mais cette fois, ces mandants ont été intransigeant. « Cette fois-ci, les populations se sont montrées plus exigeantes. Elles ont tenu au respect de leur choix de me voir siéger à l’Assemblée nationale. Leur choix est mon choix. Je me ferai le devoir de me mettre à la hauteur de cette confiance renouvelée », a-t-il assuré.
Un clin d’Å“il à Dieu…
L’ancien ministre n’a pas manqué de remercier Dieu pour la victoire qui a couronné sa demande de retour au Parlement. « Je terminerai en rendant grâce à Dieu tout-puissant, créateur du ciel et de la terre. Dieu tout puissant, lui qui a permis que tout ceci soit possible. A Dieu la gloire », a-t-il déclaré.
Pour rappel, Hervé Hèhomey est élu député sur la liste du parti Bloc Républicain dans la 24e circonscription électorale lors des élections du 08 janvier 2023. Il avait décidé de rester au gouvernement et de céder son siège à son suppléant.
C’est après avoir été débarqué du gouvernement qu’il a entrepris la procédure de son retour au Parlement. Après le refus du président de l’Assemblée nationale, il a été rétabli par la Cour constitutionnelle.