Dans l’histoire politique de notre pays, il y a un personnage qui est habité par une seule chose, être le premier de cordée. Et quand il n’y arrive pas, c’est celui qui lui a chipé la place qui en fait les frais.
Cet art de la démolition, il le pratique depuis les bancs. Ses camarades de l’époque racontent que quand il n’est pas élu responsable de classe, il harcèle et en veut terriblement à celui qui lui a pris la place qu’il croit être le seul légitime à occuper.
Il excelle dans les intrigues, la roublardise, l’excessif. Ses armes de destruction massive, ce sont les mots. Albert TEVOEDJRE est un armurier des mots, des expressions chocs qui font mouche dans l’opinion publique et qui font vaciller ses adversaires politiques. Son intelligence prodigieuse lui permet, tel un sociologue, de déceler les failles et facteurs négatifs de son concurrent, dans lesquels, il s’engouffre avec véhémence pour mordre à pleine dent.
« L’homme est ivre de lui-même. »
En complicité active avec les vendeurs d’illusion, ceux qui prospèrent sur l’ignorance, ceux qui torpillent les consciences des peuples depuis des millénaires, ceux qui font leur beurre sur les pauvres populations affamées qu’ils pillent et ruinent, les religieux et surtout les catholiques, plus précisément le clergé, Albert TEVOEDJRE a réussi à faire revenir au pouvoir le Général Mathieu KEREKOU, vomi par le peuple, il y a peu.
Confronté à l’engouement exacerbé du Président SOGLO au Vodun dont il redore le blason par le festival Ouidah 92, le clergé catholique, attaché à ses intérêts, viscéralement hostile à la politique pro-vodun de Hercule, et prêt à tout pour garder sa mainmise sur les consciences, utilise son homme de main, Albert TEVOEDJRE, pour abattre le régime du Président SOGLO.
Dans un réquisitoire acerbe prononcé le 05 juillet 1993 au Bénin Shératon hôtel, Albert TEVOEDJRE peint en noir et d’un noir sombre la gouvernance du Président SOGLO qualifiée de clanique et familiale. Le pouvoir, démocratiquement conquis par l’homme qui lui a volé la vedette et qui a refusé de le nommer ministre, est qualifié d’égoïste et aveugle. Pour atteindre les cÅ“urs, il utilise la mauvaise foi et le registre de l’émotion appelant les <>, les <>, comme si ces fonctionnaires inutiles, partis volontairement de l’administration publique, ont été forcés.
Il évoque même le Sida qui ne recule pas, faisant croire aux pauvres populations sous informées, que c’est le régime SOGLO qui ne fait rien pour endiguer le mal du siècle. Quel sadisme !
Il a, volontairement dans son speech, évité de parler d’économie parce que sachant qu’à ce niveau, tous les indicateurs macro-économiques sont au vert. Il n’avait pas d’éléments probants pour contrer l’ancien fonctionnaire de la banque mondiale. Ce dernier, profitant du soutien du FMI et de l’embellie démocratique, a réussi à remettre le pays sur les rails.
L’économie béninoise a retrouvé ses lettres de noblesse. Les femmes de Dantokpa vaquaient joyeusement à leurs occupations. Cotonou, surnommée << Cototrou>> à cause des nids de poule qui jonchent les rues, a entamé sa reconstruction avec les pavés. Tout ce travail de développement donnait une confiance surévaluée au Président SOGLO qui sous-estimait la capacité de nuisance du Renard de Djrègbé.
Albert TEVOEDJRE et ses thuriféraires, les soi-disant intellectuels, rongés par leur mise à l’écart de la gestion du pouvoir d’État, ont réussi à installer dans la conscience collective des Béninois le doute, la méfiance voire la haine vis à vis du régime SOGLO qui, au-delà de toutes les erreurs de gestion des hommes, a rétabli la dignité des Béninois bafouée par les Révolutionnaires.
Le retour aux affaires de l’homme du 26 octobre 1972, après l’échec du Président SOGLO en 1996, a replongé notre pays dans ses habituelles turpitudes. Albert TEVOEDJRE, devenu ministre du plan du gouvernement KEREKOU1, où la mauvaise gouvernance avec des détournements effrayants de deniers publics, les scandales à répétition étaient devenus la “règle”, ne pipait plus mot. Il était plus préoccupé par l’affaiblissement politique de Adrien HOUNGBEDJI devenu premier ministre, poste que n’avait pas prévu la Constitution du 11 décembre 1990, que de voir le désastre qu’organisaient ses collègues ministres.
Lassés des intrigues et de la roublardise du Professeur Albert TEVOEDJRE et fatigués de l’indifférence accrue dont ils font l’objet dans le gouvernement, le premier ministre <>, Adrien HOUNGBEDJI et ses ministres ont fini par démissionner, laissant la place aux vautours qui ont saccagé l’énorme travail de reconstruction entamé par le Président SOGLO. Le renard de Djrégbé s’accommodait bien avec la nouvelle donne. Tout ce qu’il reprochait au régime SOGLO et qui a pris une tournure dramatique dans le gouvernement où il est ministre est devenu <>.
Pour tromper la vigilance des populations manipulées et trahies, l’homme crie sur tous les toits qu’il a créé <<20.000>> emplois. Il envoie quelques malheureux professeurs de français au Nigéria qu’il veut franciser. Ces derniers sont revenus terriblement déçus, parce que rien de ce qu’on leur avait vanté n’était vrai.
Après avoir réussi à replonger notre pays dans la fatalité qu’il avait pourtant proclamée vaincue, et fidèle à sa stratégie d’homme politique rusé, Albert TEVOEDJRE, resté ministre pendant les deux mandats démocratiques du Président KEREKOU, fait semblant de quitter la vie politique pour mieux revenir en tant que médiateur de la République.
Quand on a pris goût aux arcanes et aux dorures du pouvoir, il est très difficile de s’en sevrer.
Pour ne pas avoir maille à partir avec un vieux routier de la politique, Boni YAYI lui a taillé sur mesure ce poste qu’il a occupé allègrement sans aucun avantage certain pour notre pays. Pendant ce temps, et une fois encore, il se gardait de se prononcer sur les scandales à répétition qui ont émaillé la gouvernance YAYI.
Les rares prises de position qu’il a eues contre l’homme du Changement et de la Refondation, ont été formulées quand il a quitté son poste.
Bref, quand il n’est pas ministre ou associé à un régime, ce dernier est automatiquement dans son viseur. Il use et abuse de tous les stratagèmes politiques, même les plus nauséabonds, pour abattre ses adversaires. Le renard de Djrègbé a la capacité de célébrer les mariages politiques les plus incestueux (KEREKOU-HOUNGBEDJI). Visiblement, l’animal politique ne mesure pas l’ampleur de sa ruse sur la vie politique, économique et sociale de notre pays. Il s’enivre de la volupté politique.
Que retenir de ces lignes ?
Il appert que l’homme est doté d’une intelligence politique prodigieuse, rare et rarissime. Mais cette force de la nature n’est pas au service du peuple souverain, il l’utilise d’abord pour ses intérêts personnels. La vie politique, pour le professeur Albert TEVOEDJRE, est un jeu d’échec où il excelle. Il oublie très souvent qu’il s’agit de la vie de millions de personnes qui vivent dans une misère indescriptible. Sa dernière sortie à Djèffa n’est que la suite logique d’une stratégie qui l’a continuellement habité, détruire.
La responsabilité morale du frère Melchior, comme l’appellent ces acolytes catholiques, est immense dans la déconfiture de notre pays. Il doit présenter ses excuses au peuple de KABA, de BEHANZIN, de GUEZO, qu’il a constamment manipulé et trompé. La réputation d’homme politique, défenseur des valeurs démocratiques et donc du peuple, dont jouit le professeur Albert TEVOEDJRE dans l’opinion publique, est une monstruosité intellectuelle. Splendeur pour l’homme, misère et décadence pour le peuple !
L’homme est intelligent, disais-je plus haut. Mais que vaut une intelligence, si prodigieuse soit-elle, si elle n’est pas au service du peuple quand elle s’y engage à le faire ?
A chacun de faire son idée ?
Ulrich Serge Elisé HOUNGUE
Seigneur ! Enfin quelqu’un qui met en lumière le duo satanique qui a maintenu le Daho-Bénin dans le mensonge et la pauvreté, à coups d’intrigues et de manipulations : L’ÉPISCOPAT ET TEVOEDJRE.
De plus en plus, les béninois vont comprendre le mauvais rôle de L’ÉPISCOPAT du Bénin qui reçoit ses ordres de L’ÉTRANGER.
DIEU protéger et préserver TALON et tous ses collaborateurs des manigances de L’ÉPISCOPAT.
Et Dieu bénisse toutes leurs familles pour le bonheur du peuple béninois et africain.
Bravo Ulrich Serge Elisé HOUNGUÈ
Pendant des siècles, on a pu faire croire au monde entier que la terre était plate et statique…
La vérité finit toujours par éclater.
Beaucoup de Béninois n’avaient pas compris pourquoi des gens comme Albert Tévoédjrè, Isidore de Souza, Élisabeth Pognon et autres avaient été décorés par la France, juste après »l’échec » de Soglo en 1996.
Les intellectuels patriotes doivent s’engager résolument dans un programme d’éducation populaire du citoyen béninois.
Attaquer un homme décédé, qui ne peut plus se défendre. Shame on you!
Vous vous trompez ..Que Dieu nous pardonne ..Les écrits sont veridiques
Personne ne trouvait grâce à ses yeux..et cela a fini par l’isoler.
Quel dommage . .