Fulgence Kayishema, l’un des derniers fugitifs recherchés pour sa participation au génocide des Tutsis au Rwanda en 1994, a été appréhendé en Afrique du Sud. Son arrestation, menée conjointement par les procureurs de l’ONU et les autorités sud-africaines, constitue une avancée majeure dans la quête de justice pour les victimes de ce massacre atroce.
Mercredi, dans la ville de Paarl, en Afrique du Sud, Fulgence Kayishema, l’un des quatre derniers fugitifs recherchés pour leur implication dans le génocide des Tutsis au Rwanda, a été arrêté par les autorités compétentes. Cette arrestation survient après des années d’efforts soutenus de la part des procureurs de l’ONU qui enquêtent sur cette tragédie, dans le but de traduire en justice les responsables de ces crimes contre l’humanité.
Kayishema, qui était considéré comme l’un des génocidaires en fuite les plus recherchés au monde, était accusé d’avoir joué un rôle clé dans le massacre de milliers de Tutsis lors du génocide de 1994. En tant que responsable administratif à l’époque, il est soupçonné d’avoir organisé et coordonné des attaques violentes contre les membres de cette communauté, ainsi que d’avoir incité à commettre des meurtres et des viols. Son arrestation représente donc une étape significative dans les efforts pour traduire en justice les auteurs de ces atrocités.
Les procureurs de l’ONU ont exprimé leur satisfaction quant à l’arrestation de Kayishema et ont souligné l’importance de cette étape pour les survivants et les familles des victimes. Cette arrestation témoigne également de l’engagement des autorités sud-africaines à coopérer avec la communauté internationale dans la lutte contre l’impunité et la recherche de justice pour les crimes contre l’humanité.