Une série d’affrontements sanglants a éclaté entre les membres de l’organisation terroriste Boko Haram dans l’État de Borno, au nord-est du Nigeria, entraînant la mort de 82 terroristes.
Une vague de violence a secoué les rangs de Boko Haram, l’organisation terroriste notoire qui a causé des milliers de morts et de souffrances depuis son émergence au début des années 2000. Selon des informations provenant de sources locales, les tensions ont atteint un point culminant lorsque le chef de Boko Haram dans la région de Bukkwaram, située dans l’État de Borno, a perpétré un acte choquant : l’exécution de sept membres de la tribu Buduma qui tentaient de se rendre à l’armée.
Ce geste brutal a déclenché une série d’affrontements internes qui ont impliqué différents groupes ethniques affiliés à Boko Haram, notamment les Hausa, les Fulani, les Kanuri et les Buduma. Les combats ont été violents et meurtriers, aboutissant à la mort tragique de 82 membres de l’organisation terroriste, tandis que de nombreux autres ont été blessés.
Ce nouvel épisode de violence met en lumière les divisions et les rivalités au sein de Boko Haram, un groupe qui a terrorisé la région depuis des années en menant des attaques meurtrières, en kidnappant des civils et en semant la terreur dans les communautés locales. Les désaccords internes semblent avoir atteint un point critique, soulignant les tensions et les fractures qui minent l’organisation.
Il est important de noter que Boko Haram a également étendu son influence au-delà des frontières du Nigeria depuis 2015, en menant des attaques au Cameroun, au Tchad et au Niger, pays voisins. Cette dernière série d’affrontements internes pourrait influencer la dynamique et la capacité de Boko Haram à perpétrer de nouvelles attaques dans la région.